samedi 23 août 2008

Otan en emporte le vent



Tous êtes au courant,
Des pertes que l'armée française subit
Sous les assauts de son principal belligérant,
J'ai nommé Monsieur le président.

Loin de servir la France et ces citoyens,
Loin d'être un exemple pour nos lendemain,
A des lieux des affrontements
Mais pour l'affront toujours prêt et présent.

La cérémonie d'honneurs rendus aux militaires,
Présidée par monsieur Sarkozy,
Suscite notre réaction et notre indignation,
Tant elle laisse place à l'hypocrisie.

Rappelons les propos de notre bonimenteur national.
Rien de tel que l'histoire pour rafraichir les mémoires.
Tout commence sur france 2,
Un jeudi 27 du mois d'avril de l'année 2007.
Justement l'émission s'intitule "A vous de juger".
Nous allons donc instruire l'affaire...

Nicolas n'est encore que candidat.
Il doit convaincre les citoyens,
Gagner leur confiance.
Mais en ces temps électoraux,
Afficher un dessein belliqueux,
N'est guère judicieux.
La guerre est impopulaire.
Surtout quand elle n'est pas la notre.

Ainsi, le candidat Sarkozy annonce qu'il poursuivra la politique de Jacques Chirac, son prédécesseur :
"Il y a eu un moment donné pour aider le gouvernement de M. Karzaï, où il fallait faire un certain nombre de choix, et d'ailleurs le président de la République a pris la décision de rapatrier nos forces spéciales et un certain nombre d'éléments. C'est une politique que je poursuivrai."


Nous devons comprendre que Nicolas ne veut qu'aider son ami monsieur Karzaï.
Voilà ce qu'il poursuivra.
Pour la présence de l'armée Française en Afghanistan... C'est une question de choix.

Toutefois, notre olibrius remet le couvert :
"Il était certainement utile qu'on les envoie dans la mesure où il y avait un combat contre le terrorisme, mais la présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive."

Tout d'abords, pour lui, il n'y a plus de combat contre le terrorisme en Afghanistan.
Tant mieux nous pensons qu'il n'y en a jamais eu.
Enfin, la présence d'un contingent français n'est pas décisive.
Tant mieux aussi car, cette invasion n'est pas la notre.
Ce bourbier ne sera pas pour nos bottes.

Monsieur Sarkozy, nous avons bien compris?
Il est inutile de conserver des troupes à long terme en Afghanistan.
Ceci a été déclarée alors que deux français membres de l'ONG Terre d'enfance,
Sont retenu en otage par les talibans.

Toutefois après l'élection, les otages comme la politique se libèrent...
Hervé Morin annonce le 7 septembre 2007,
L'envoi de Mirages F-1 et 2000 sur la base Kandahar.
Ceci n'étant pas pour le ministre une intégration dans l'Otan!
Mais juste un simple concours technique.
Mais selon notre préposé à la défense il y avait :
"des demandes pressantes et permanentes des alliés de l’Otan pour que la France accroisse son engagement en Afghanistan compte tenu des difficultés sur le terrain. Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt ; il est évident que l’opération connaît de vraies difficultés et que la situation ne s’améliore pas."

En somme les autres ne veulent pas porter seuls le chapeau...
Surtout quand ça commence à sentir mauvais.
Si bien que notre cher président,
Grand ami du tyran George W. Bush,
Trouve l'occasion de servir son suzerain.
Tout cela donne encore plus de crédit,
A l'infâme politique extérieure des États-Unis,
Et à un discours manichéens digne des plus mauvais
western spaghetti.

Hérvé et Nico, on ne nous l'a fait pas.
Vous voulez faire disparaitre l'armée française.
Vous voulez que la France rejoigne l'Otan.
A cette époque déjà on le sait, on le sent.

Il n'aura fallu qu'une réunion à Mount Vernon,
Le 7 novembre 2007, à quelques pas de Washington,
Pour que le discours de Nicolas s'aligne sur celui du tenancier de la maison blanche.
La ligne du candidat Sarkozy a disparu happé par l'autorité de son mentor.
La parole de Nicolas, tourne alors comme une girouette, animée par le souffle des Bush :
"Nous ne quitterons pas l'Afghanistan parce qu'il en va de la solidité et de la pérennité de notre alliance et parce que c'est le combat contre le terrorisme."

Qu'a t on mis dans ton verre Nicolas?

"Ce qui est en cause dans ce pays, c'est l'avenir de nos valeurs et celui de l'Alliance atlantique."

As tu perdu la raison?
Pourquoi n'as tu pas tenu ces propos pour te faire élire?
Pourquoi ne nous as tu pas dis que Bush était ton meilleur ami?
Pourquoi ne nous as tu pas dis que tu voulais que la France soit un état des USA?

Tu nous as dit "qu'il y avait un combat contre le terrorisme".
C'est donc qu'il n'y en a plus...
A moins que l'on t'ai convaincu du contraire.
Que l'on t'ai dis :
Nicolas tu vas faire rentrer la France dans l'Otan!
Tu vas suivre George dans son combat imaginaire contre un ennemi imaginaire.

Mais non Nicolas en plus tu en rajoutes,
Jusqu'à imiter ton maître à penser dans ses propos :
"Je le dis solennellement devant vous : l'échec n'est pas une option... Le terrorisme ne gagnera pas parce que les démocraties ne sont pas faibles, parce que nous n'avons pas peur de cette barbarie. L'Amérique peut compter sur la France."

Traduction : George Bush peut compter sur Nicolas Sarkozy.
Cependant, la démocratie n'aime pas les barbares comme vous.
Ni le peuple français, ni le peuple américain ne veulent la guerre.
Il n'y a que vous qui l'a voulez et qui en avez besoin.

Devant le congrès américain Nicolas es atlantiste
Devant le parlement Britannique tu es atlantiste.
Devant les français tu es un menteur.
Tu gouvernes en te servant de la France.
Mais tu ne sers pas les français.
Tu sers tes amis, fabricants et marchands d'armes...
Tu sers tes amis, politiciens du nouvel ordre mondial.

Tout simplement parce que tu dis une chose aux français pour avoir le pouvoir
Et quand tu l'as obtenu de leur vote, tu fais une autre chose pour tes amis.
Par exemple, au sommet de l'Otan à Bucarest le 3 avril 2008 :
"J'ajoute que je ne vois pas comment nous aurions pu partir (de l'Afghanistan, ndlr), ce qui aurait signifié accepter le retour des talibans et la victoire d'al-Qaida."

Al Quaïda est comme ton honnêteté,
Elle vient puis elle s'en va...

En plus tu parle comme si tu était le président des USA :
"Si nous échouions, comment pourrions-nous envisager demain de lancer de nouvelles opérations loin de nos bases?"

Nous ne sommes plus dans l'Otan,
Mais tu sais que tu veux retourner dans l'Alliance avec la France...
Ainsi, elle deviendrait un simple pantin au service des USA.
Pour continuer son hégémonie aux suites de la guerre froide.
Bientôt la Georgie, alors autant choisir maintenant ses amis.

Il faut dès maintenant s'habituer à être commandé par un autre pays...
Autant anticiper le retour dans l'Otan.
Autant s'y mettre d'emblée avant de faire des mécontents.
Car notre olibrius va :
"Prendre les décisions nécessaires pour que la France prenne toute sa place dans les structures de l'Otan." Et ce dès l'année prochaine...
Ce sera alors l'Allemagne et la France qui accueilleront et organiseront le sommet conjointement.

Autant vous dire que nous n'irons plus nous battre pour les droits de l'Homme.

Ce n'est pas votre message au armée du 14 juillet qui vas faire battre le cœur de nos soldats.
Surtout pas après le drame de Carcassonne et les victimes du combat.
Vos mots Nicolas ne valent rien face aux balles des talibans.
Vous ne serez pas assez fort et courageux pour être responsable de ces faits là.
Pourtant vous le devez.
Vous devez être responsable de vos propos, de vos décisions.
De vos mensonges, comme de vos erreurs.
Surtout quand elle cause le décès de vos concitoyens.
Nicolas, te dirais un hindouiste, tu n'as pas bon karma!

Le 20 juillet ton sbire de la défense venait voir ton ami Karzaï.
Surement pour lui offrir contre son allégeance quelques mirages...

Mais Karzaï n'a qu'un champs de bataille à offrir,
et seulement des rafales de balles pour nos soldats.

Invalide est la France dans l'Otan.
Et c'est aux Invalides que la France est frappée par l'hypocrisie de son président.
Lui même le dit amèrement :
"Aujourd'hui, c'est un jour de deuil pour la nation française."
En effet Nicolas, la France que l'on connaissait est morte.
Tu l'as tuée, la France souveraine et lucide,
La France qui pèse encore dans la balance de la justice.
La France indépendante et qui chante de vive voix,
Les droits de l'Homme à ses amis même si cela ne leur plait pas...

Ces soldats tu les as engagé Nicolas, oui :
"engagés en Afghanistan dans un combat contre la barbarie, l'obscurantisme et le terrorisme."
Mais ce n'est pas notre guerre.
Ce n'est pas notre combat.
Toi même tu l'as dis étant candidat.
Combien t'as ton donné pour que tu ravales tes propos une fois chef de l'Etat?

Tu as dit que le long terme était inutile.
Que le terrorisme, il n'y en avait pas.

Comment vas tu faire pour :
Rendre nos soldats?
Rendre ces âmes à leurs familles?

Tu as pu mesurer.
"Jamais à tel point je n'ai mesuré ce que peut être la solitude d'un chef de l'Etat face aux décisions qu'il doit assumer."
Mais tu ne te mesureras pas face aux talibans...
Tu assumes de prendre des décisions mais pas leurs conséquences.
Tu as pu mesurer à quel point il était facile de déclarer la guerre,
Mais pas d'en assumer la responsabilité...

Tu te protèges derrière des discours que tu n'a pas écrit.
La sincérité oblige, tu grimaces pour payer les endeuillé avec ton pathos.
A une heure aussi grave, tu grimace parce que tu ne peux faire preuve de réelle empathie.

C'était pour toi un risque à endurer.
Et dans ta radine largesse,
Pour compenser, tu fais croire aux familles que tu leur accorde le droit de savoir.
Que tu leur accorde tout de même une explication à ces souffrances.
Comment nos soldats sont ils morts?
"Je verrai les familles dans quelques minutes, je veux qu'elles sachent tout, elles y ont le droit."

Elles en ont le droit.
Car tu n'accordes pas aux familles et aux citoyens,
Même lors d'une cérémonie de deuil,
Un parler franc.

Tu veux nous faire croire que tu vas leur permettre de savoir.
Que même après être responsable de ces morts,
tu va leur accorder le droit de savoir...

Méprisant et diabolique,
Pervers et cynique...

"J'ai parlé avec vos camarades qui étaient là-haut, et qui étaient bouleversés de ne pas avoir pu vous en sortir. Ils n'ont rien à se reprocher."

Nicolas se permet de juger de la responsabilité de leur confrère aux combats.
Lui qui n'était pas là.
Sarkozy cherche des coupables.
Ou plutôt un innocent.
Lui.
Mais il ne peut rien faire.
C'est trop tard.
Des hommes sont morts suite à ces décisions.

Mais monsieur Sarkozy, en enfant conscient de ses crasses,
Cherche un responsable alors qu'il a du sang plein la langue...
Il veut encore cacher sa bêtise,
Grâce à des tours de phrase.
Jamais il ne s'arrêtera,
Car cela devient trop grave.
Il sait qu'il a dépassé les bornes,
Il n'y plus de recul possible,
Plus de retour en arrière.
Sarkozy fait mal,
Aux citoyens, à la France,
Mais il ne plus reculer...
Sa politique doit passer coute que coute.

Du moins, la politique de Nicolas n'est qu'une des tentacules,
De la pieuvre néo-conservatrice américaine.
Comment le discours d'un homme peut il changer en si peu de temps,
Et sur des sujets aussi grave.
Comment peut on tenir des positions stratégiques aussi divergentes,
Sans la moindre explication.
Sans la moindre excuse pour nos morts.
Car monsieur Sarkozy votre politique a tué des innocents.

Vous n'irez pas au front.
Vous ne restez que derrière des pupitres.
Et vos discours tuent.
Vos discours tuent des innocents.
Vous croyez ne pas être responsable.
Parce que vous ne faites que parler.

Mais vous choisissez d'envoyer des hommes se battre pour une cause qui n'est pas légitime.
Pour des bonimenteur, qui cri aux bombes atomiques alors qu'il n'y en a pas.
Qui cri aux terroristes alors qu'ils n'y en a pas.
Il n'y a que des hommes qui se battent contre une occupation.
Des hommes qui se battent contre une machination,
Contre une manipulation du pouvoir et de l'opinion.

Nicolas ce n'est pas un discours à l'eau de rose,
Ce n'est pas une écriture de série B,
Exceptionnellement hypocrite,
Tant l'émotion qui s'en dégage est fabriquée.

A croire que tu cherche encore à t'émouvoir en répétant les faits.
Tu n'as que des mots à offrir.
Homme politique.
Mais tes mots ne valent rien.
Car tes grimaces sont bien plus éloquentes.
Tu es piètre acteur et ton jeu ne convainc plus.

Déjà une majorité des français souhaite le retrait de nos troupes.
Qu'attends tu pour obtempérer.
Le feu vert de ton grand frère.
George Bush le sanguinaire.

Le combat contre la barbarie, Nicolas tu l'as perdu contre toi même,
Le combat contre l'obscuantisme, tu l'as perdu contre toi même.
Le combat contre le terrorisme, tu l'as perdu contre toi même.
Aujourd'hui ce sont les français qui en payent les frais.

La défaite, Nicolas, c'est la tienne,
Tu es le seul barbare à écorcher la langue française,
A réciter volontairement ton discours comme un ouvrier
Pour vouloir convaincre encore plus de français.
Tu es le seul barbare à vouloir utiliser la mort de dix concitoyens,
Pour encourager encore plus de guerre.
Tu es le seul barbare qui croit que la France va être attaqué.
Normal, tu es parmi ceux qui aiment provoquer.

Tu te porte responsable mais tu n'a rien pour dédomager.
Tu ne paiera aucun frais.
C'est comme ta note de table.
C'est pour l'Etat français.

"Chers soldats, vous avez eu le privilège" de payer le prix d'un décision politique stupide.
"Vous qui vouliez vivre debout", vous êtes morts couchés.

Vous avez payez le prix du sacrifice.
Le sacrifice de vos vies.
Votre sang à coulé,
Pour le nouvel ordre mondial.

Ce qui vous donne le droit même mort d'être interpellé par votre bourreau,
Dans vos cercueil, pour vous dire qu'il se porte responsable de votre décès...
Mais vous n'avez pas le droit de le juger.
D'ailleurs vous ne pouvez plus.
Car coute que coute Nicolas doit suivre ses amitiés.
George Bush a commandé, la soumission de la France.
Et même si des Français doivent encore mourir.
Le nouvel ordre mondial doit se réaliser.

Et notre olibrius de dire :
"Soldat vous avez accompli votre devoir..."
A croire qu'il faudra tous mourir pour gagner.
"Donner sa vie avec honneur"
Alors que l'on parle déjà de tir amis.
Alors que le scandale de l'opération gronde déjà...

Tu remercies des cadavres avec tes décorations, tes honneurs...
Alors que tu n'a plus le tiens, Nicolas.
Remercie les, de la vie, avec leurs familles,
En les rappelant au pays.

Mais tu ne pourras pas le faire.
Car tu te fou de leur vie.
Elle ne te coute que décorations posthumes et cérémonies.
Et un français irrespectueux des circonstances et du deuil des familles.
Car tu as déblatéré à cet autel :
"Croyez bien, que j'aurais préféré vous l'épingler sur la poitrine d'un homme debout et non pas d'un cercueil."

Ton français est morbide et ton attitude immorale, Nicolas.
Tes phrases ne veulent rien dire.
Du moins elles nous disent ce que tu es.
Comment peux tu dormir tranquille?
Il te fallait bien Carla.

Otan en emporte la France.
Un air d'amertume souffle sur la nation.



























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