mercredi 9 janvier 2008

Politique de civilisation

Lors de la conférence de presse du 8 janvier 2008, au palais de l'Elysée et sur le thème "politique de civilisation", monsieur Sarkozy s'est habillé en rénovateur de la République.
Proposant au français une redéfinition de nos fondements, il a d'abord cherché à montrer que son projet est la suite logique des idées de son programme. Alors qu'il n'en est rien.
Les idées de monsieur Morin viennent à point pour nourrir l'ambition faramineuse de notre mégalomane national.
Il se déguise en Auguste ou encore en prince président sauveur du peuple et de la nation. Il fustige les politiciens qui selon lui ruinent le pays, mais qui en fait n'y sont pour rien. D'ailleurs personne n'y est pour quelque chose. C'est simple, personne ne sait véritablement ce qu'est la politique. Et personne n'a su gouverner la France depuis dix ans.
On ne pêche que par ignorance.
Mais heureusement, Nicolas est le président.
Il va tout changer, même si cela dérange. Il va faire comme il veut.
Parce que c'est lui le président!
Lui sait tout et en plus se porte responsable de ses actes.
Vous n'avez qu'à dire "oui Sarko"!
Certes mais sachez que vous, le peuple, harnaché et dirigé au mord, serez la puissance pour bâtir une France pyramidale et tirer le train de vie à la Sarkozy.
"Sarkozy way of life"
Il est le modèle de ce qu'il propose.
Ainsi pour convaincre, notre petit président, à grands coups de beaux mots, de photos dans la presse pour starlette, embale ses auditeurs. Sans aucune honte, il assume, c'est la faute des paparazzis, rien ne le dérange, tout est bon pour la notoriété.
Le cérémonial qu'il connait par cœur commence.
Il répète les idées avec lesquels il nous a assommé durant la campagne présidentielle. Rabachage du candidat Sarkozy, à vouloir toujours plus convaincre, on lave le cerveau. Entre autres :

"Vie, morale, autorité, identité nationale, culture, civisme... amour, ouverture aux autres, humanisme..."

Mais pourquoi tant insister sur le discours.
Parce qu'il vante exactement le contraire de ce qu'il se passe en France.
Les amères pilules dont il gave vos cervelles, est avaler grâce au parfum synthétique laissé par les expressions "amour, ouverture aux autres, humanisme, culture..."

Il est vrai qu'en amour monsieur Sarkozy est généreux... et ouvert aux autres.
"Autres" ne prend pas en compte les personnes en situation irrégulière.
D'ailleurs ses conceptions de la morale, de l'autorité et de l'identité nationale sont à revoir à la lumière de ce qu'il prône.
Surtout quand on sait que monsieur Sarkozy de Nagy Bosca est un "français de pure souche".
Ceux qui écoutent son discours sans broncher sont au courant du vent qui leur siffle dans les oreilles.
Monsieur Sarkozy fait son théatre, se met en scène.
Son texte, sa gestuelle, il connait son rôle par coeur, il s'y plait.
Ainsi, de son piédestal, intouchable et arrogant il peu provoquer, avoir une attitude indigne sans être inquiété. Après donc avoir fait étalage de ses bobards, il se lance dans le montage d'un décors de pacotille qui doit mentalement remplacer celui qu'il dresse réellement pour votre quotidien.
Il est président, il détient un pouvoir, c'est pour cela qu'on ne le taxe pas d'utopiste, comme un ivrogne qui refait le monde avec un "Picon bière" depuis le comptoir.

Puis avec le revers d'une rhétorique décomplexée, il explique en quoi la politique d'avant celle qu'il propose, n'avait pas consciemment envisagé son action. Comme si depuis dix ans aucun citoyen n'avait exercé son pouvoir politique dans une dimension idéaliste et humaine. Comme si durant une décennie, les hauts fonctionnaires avaient rompus avec l'humain, tant dans le langage que sur le terrain. En somme les politiciens ne savaient pas jusqu'à Nicolas quel est l'objet du pouvoir politique et sa raison d'être. Dans un élan de compassion pour ses pairs, monsieur Sarkozy leur dévoile tous les mystères. Il nous donnent les raisons de l'état actuel de la démocratie en France.

"La défiance des Français vis-à-vis de la politique, qui s’était accrue
au fil du temps, au point de miner notre démocratie, n’était au fond pas due à
autre chose qu’à ce sentiment que la politique était devenue impuissante"

Concitoyens, concitoyennes votre défiance envers la politique a miné la démocratie! Vous devez avoir le sentiment que la politique est puissante! Car c'est votre sentiment qui est coupable et qui doit changer...
En bref, on ne sait plus qui a causé quoi et si il y a accusation, le coupable est un sentiment.
A vous de juger.

Mais ne vous sentez pas visé, le président nous dit en fait que la politique est réellement impuissante. Sommes nous donc pardonnés ?
Oui, parce que c'est pour une raison simple que la politique est devenue impuissante. Donc, chers compatriotes, vous n'êtes pas responsable.
Ce sont vos anciens dirigeants que pointe Saint Nicolas.!
Mais bien sûre! "La politique" signifie en fait pour monsieur Sarkozy "vos anciens dirigeants". Et chaque citoyen devra se faire le Champollion de ses discours!
Et pourquoi donc parler aussi vaguement de la politique.
Parce que la politique est prise à parti dans sa fonction existentielle.
Et qui est la politique ?
Si ce n'est une idée.
Une idée ne peut se défendre de ce qu'on l'accuse.
Ainsi, monsieur Sarkozy d'accabler la politique pour garder une attitude respectueuse envers ces prédécesseurs :

"C’est que la politique ne remontait jamais aux causes réelles des problèmes, puisqu’elle se
cantonnait à la gestion et aux conséquences des problèmes"

Les politiciens n'ont donc jamais fait leur boulot. Ils allaient au turbin en vain. Heureusement aujourd'hui on a Sarkozy... Qui en Zorro éclairé va pourfendre les causes de tous nos problèmes.
La politique en somme, c'est la médecine qui n'utilisait que des anesthésiant pour faire oublier la douleur des plaies. Et qui ne savait pas procéder autrement. Sans cesse les mêmes patients et les mêmes plaies en putréfactions. Bientôt la gangrène!
Jamais ces imbéciles de docteurs ne pensèrent à recoudre et panser les plaies!
Eh bien, il me semble que vos propos sont véritablement une insulte contre vous même cher docteur Sarkozy. Vous qui avez été ministre des finances et de l'intérieur sous le docteur Chirac. Et de l'intérieur vous avez vous même pu administrer des anesthésiants à vos patients. Aujourd'hui vous claironnez à tout va qu'il faut de la rupture. Vous souhaitez maintenant amputer. Déjà beaucoup de membres de la fonction publique vont y passer et la France devra se séparer de bien des tribunaux pourtant organes majeurs de la justice.
Vous prônez donc la renaissance. Vous imaginez la France en salamandre, il m'a semblé que son symbole est un gallinacé ?

Remarquons ensuite que l'Histoire n'est pas un de vos sports favoris. La bataille de marathon! Voilà un exemple de jeune qui n'en veut. Se sacrifier en faisant un jogging de quarante kilomètre, tout cela pour sauver sa patrie! Non parlons de votre allusions à la Renaissance et à son exemplarité :

"Dans un pays miné les gens se sont dit tout d'un coup c'est possible"

Eh oui chers enfant, la Renaissance c'est facile! On peut en faire un slogan ravageur à l'américaine : it's possible, we can do it right now!
Monsieur Sarkozy se fait le Pétrarque de la République, le Nick de la Tyranfol. Il va nous inventer l'imprimerie, la perspective et peindre la Joconde. Ensuite, découvrir les philosophes grecs et arabes. Sauf si ces derniers sont sans papier. Enfin, monsieur Sarkozy on n'accouche pas d'une nouvelle civilisation en un discours. Vous n'avez pas l'âme d'un christ. Votre passage au Vatican vous aurait il converti à l'humanisme chrétien ? Benoit XVI soupapes aurait il pu vous convaincre de devenir enfant de cœur de sa sainteté ? Avez vous des super pouvoirs ?
En fait, monsieur Sarkozy n'a rien d'autre que des placébos. C'est de l'eau qui enivre. Un os énorme que vous lancez au français pour qu'ils ne puissent aboyer. Le temps qu'ils aient terminé de rogner cet ersatz vous vous serez déjà envolé sur un autre sujet.
Vous avez été inspiré par la thèse de monsieur Edgar Morin. Cependant cette croix sied peu à votre personne. Vous souhaitez manipuler des concepts de sociologie et les idées d'un intellectuel, mais vous vous empêtrez.
Histoire, sociologie, il ne manque plus que la philosophie pour que vous entriez à l'académie!
Homme d'action, vous êtes aussi un intellectuel, mais vous êtes trop valeureux pour le montrer.
L'expression de monsieur Morin est servie et arrive à point. Les français après la retombée de l'euphorie des fêtes de fin d'année vous ont boudés. Vos ébats en Egypte les ont frustré. Il veulent du rêve, un idéal.

"Les français n'en peuvent plus d'attendre"

Il veulent le cadeau de Santa Sarkozy. Oh oh oh les enfants je vous apporte une nouvelle civilisation dans un bel emballage. Mon traineau est tiré par mes ministres!
Il était temps car :

"si on veut en finir avec une société... où les enfants ont le sentiment
qu’ils vont vivre moins bien que leurs parents"

Mais dites donc, cette réalité, tous les parents attentif la connaissent bien.
Vous devriez observer vos bambins. Il n'espèrent pas obtenir un jour la présidence.
Eh oui, la présidence n'est pas héréditaire comme vous le savez. Votre fils le savait déjà et il n'espérait plus pouvoir devenir votre George double you, il s'est mis au rap!
Ainsi, vous échafaudez un plan d'envergure historique pour la France en considérant sa décadence. Mais vous avez plus de facilité a dessiner des portraits noirs de Marianne que de lui nettoyer le visage.

"C’est ce que je souhaite faire en 2008,
non pas pour m’éloigner des problèmes de la vie quotidienne ou pour faire
oublier les difficultés qui assaillent les français, qui seraient tellement
compliqués à résoudre"

Vous venez de comprendre à quoi sert la politique. Et vous vous dites, j'ai déblatéré six mois et il ne s'est rien passé! Je n'ai fait que captiver l'attention des français avec mon western spaghetti. Vous leur vendez du rêve comme Mickey et compagnie.
Mais là, la pomme d'amour est resté coincé dans la gorge. Vous perdez des points dans les sondages. Les français sont de plus en plus lucides mécontent. La politique spectacle a du jaune sur les dents. Ils faut redoubler d'effort pour les divertir! Leur sortir les grtands mots, le grand jeu de la civilisation.
Alors quoi, vous n'aviez pas de stratégie durant la campagne ? Le message de l'ange Morin, vous est parvenu au moment opportun. Il ne suffit plus des réformes, de l'ouverture et de la rupture.
Il nous faut une politique de civilisation!
Apparemment notre président viens de comprendre que l'homme est l'objet de la politique. Ouf! Il était moins une. A peine de plus et ont avait encore droit au "karsher".
Mais n'ayez pas peur mes enfants notre président est là pour nous protéger. Tant contre ses meilleurs amis que contre les effets des trajets en avions de notre ministre de l'écologie, Jean Louis Borloo.

"Croyons nous que la civilisation peut sortir indemne des dérives du capitalisme financier,
ou du réchauffement climatique ?"

Non super Sarko, nous croyons à ton grand projet de civilisation. Nous avons foi en notre haut fonctionnaire et en sa parole créatrice.

"Qui ne voit qu’à la violence, l’insécurité, la peur de l’autre, qui engendre le rejet, l’exclusion, le repli sur soi, nous devons opposer la politesse, qui est une forme de respect, l’autorité, qui
est l’expression d’une légitimité, l’éducation, qui socialise et qui émancipe ?"

Eh bien c'est vrai. Tout ce qu'il a dit s'est exhaussé. Durant la campagne le candidat Sarkozy, a joué la carte de la violence, de l'insécurité et de la peur de l'autre. Du coup, la France a depuis l'élection, rejeté, exclu et s'est repliée sur elle même. Elle a même mit en avant un politique à dimension humaine et non une politique du chiffre et de la quantité.
Pas un iota de quota ?!
Tout cela semble louche.
Ce n'est pourtant pas ce sur quoi sont évalués les ministres ?
Monsieur Hortefeux doit atteindre, pour avoir une bonne note, ses quotas d'expulsions. Parce que comme son mentor l'a dit ce mardi matin, huitième jour de janvier :

"Il faut aller au bout d'une politique fondée sur les quotas"

Ajoutez à cela une bonne dose d'évaluation pour civiliser votre ministre et vous obtenez une machine à expulser en masse. Vous avez une dent voire toutes contre les étrangers clandestins. Est ce bien là, la source de tous nos maux ? Vous réalisez ce qu'un certain Jean-Marie a toujours rêvé. Monsieur Sarkozy, c'est la renaissance du fascisme décomplexé.
Mais surement monsieur le président, vous n'y pouvez rien. Personne ne vous protège de vous même. Il vous faudrait un clone pour vous protéger de vous même. Et un autre pour protéger ce dernier et ainsi de suite, on irait jusqu'à l'infini dans la chaine.

Ces gens qui travaillent en France depuis des années, qui sont intégrés, mais expulsé. Des enfants scolarisés, raflés et placé en centre de rétention. Non, non ce n'est pas la prison! Allez y donc passer une nuit!
D'autres s'expulsent par les fenêtres. Il est évident que vous ne pouvez pas éviter les drames humains. Là est votre impuissance politique. Peut être ne mesurez vous pas encore la portée de vos discours et leur impact sur la société française. Vous devriez somme toute le savoir. Ces maigres cailloux cachent une grosse baleine.

Derrière ce tableau idéaliste que ce président nous dépeint il y a tout de même la réalité. Et le chantre du nom intellectualisme a compris que le fond affleurait et donnait la forme. Ainsi, tel un marchand de sable, son verbe créé des rêves vaporeux. Il hypnotise son auditoire avec de la poudre aux yeux. Politique onirique et renaissance de la France, il veut grâce à sa puissance ressusciter la République.
En savant fou ou haut fonctionnaire ?
Ces allusions à l'Histoire manifeste cependant des lacunes et une intentionnelle simplification.
Monsieur Sarkozy se présente en prophète d'une nouvelle vision de l'être humain.
Inscrivant son mandat dans l'Histoire et à la suite des plus grandes évolutions et révolutions.
Ce fonctionnaire a une manière bien propre et particulière de servir le peuple. En effet, en dénigrant l'efficience des valeurs et les idéaux des citoyens aujourd'hui, il assène son produit miracle. Sarkozy, la France ne peut rien sans lui. C'est une marque qui règle tous les problèmes et rien n'avais pensé aussi loin depuis lui.
Non mais, faut pas pousser!
Long discours mais courte vision.
Les actes ne reflètent pas les paroles.
On est en droit de se demander si ce n'est pas un canular politique géant.
Une grosse caméra cachée de nos amis québécois pour nous sortir du marasme.
Allez Marcel enlève ton masque on t'a reconnu.
Monsier Béliveau de surprise sur prise va venir soulager tout le monde.
Eh bien non, il ne viendra pas!
Du reste, nous, citoyens lucides et certifiés sans O.G.M avons le devoir d'éclairer l'incohérence et la mauvaise foi de nos gouvernants. De montrer les bananes qui pointent vers les anus béants de nos compatriotes possédés.
Le grand exorcisme a commencé.
Pour chasser de nos esprit le démon qui déprime nos vies.

Politique Sarkoziennne ?


Daumier,

Paquebot Napoléonien

Le Charivari (02/12/1848)





dimanche 6 janvier 2008

Traitement et moralité

"Le budget 2008 traduira un effort considérable de maîtrise des finances publiques", indique Claude Guéant. NOUVELOBS.COM | 02.07.2007 | 17:18

Pour sûr monsieur Guéant avance une superbe promesse.
Nous souhaiterions vivement que ses prédictions s'exhaussent.
Mais a-t-il pris les augures pour pouvoir être si affirmatif?
Voyons dans quels signes ce pontife républicain prend il les auspices.
Occultons leur Bible qu'est le le programme du candidats Sarkozy et aussi les actes de son gourou, le président d'aujourd'hui.
Ainsi, voici ce qu'annonçait clairvoyant le programme du candidat UMP à la présidentielle :

1. Mettre fin à l'impuissance publique
5. Augmenter le pouvoir d'achat

Force est de constater que Monsieur Sarkozy doté du pouvoir à remédié à ses attentes.
En effet, dès le mois d'octobre, une augmentation de salaire était prononcé en faveur du président. Il est étonnant de voir que cette majoration aura l'avantage de remédier à tous les points présentés ci-dessus. Aussi nous savons combien le président de la république doit bénéficier en priorité des mesures qu'il décrète.
Ainsi, ceux qui ne connaissent pas encore sa "philosophie" sauront que monsieur Sarkozy ne souhaitent pas montrer l'exemple à ses concitoyens. D'ailleurs, il est évident que cela est une faute pour un dirigeant. Ce n'est pas bien monsieur Sarkozy!
Car n'oubliez pas vos beaux propos :

"C'est le travail fourni qui doit être le critère de la réussite. Ceux qui veulent travailler plus doivent pouvoir gagner plus"

Mais il répondra surement que :

"Nous devons adapter nos institutions, en renforçant les contre-pouvoirs qui font la force d'une démocratie robuste"

En effet, vous avez monsieur le président renforcé le contre pouvoir présidentiel face à la démocratie. Somme toute, il est vrai que le président de la république française est le plus haut fonctionnaire. Il vous est peut être insupportable d'être moins bien traité que votre premier ministre, alors que vous faites sont travail.
Ainsi, nous comprenons désormais votre revendication durant votre campagne :

"Un meilleur salaire pour soi"

En effet, notre olibrius présidentiel ne s'est pas fait attendre. Il a immédiatement récompensé les résultats de ses agitations intempestives. Tous nos journaux nous le décrivent hyperactif, possédant le don d'ubiquité, d'être présent partout autant physiquement que dans le discours et sur tous les sujets qui font l'actualité. Dès lors pourquoi vous refuser une augmentation de traitement de 170% vous qui êtes président à 200%!
De plus vous montrez que votre idéal est réalisable, vous donnez l'exemple en premier sur vous même :

"En échange des efforts que je leur demanderai, nos fonctionnaires
seront plus considérés, mieux payés et leurs carrières
seront plus valorisantes"

Il est clair d'après vos propos que vous prenez vos déclarations à la lettre et n'attendez pas la semaine des quatre jeudi pour les mettre en oeuvre. En outre, il y a des fonctionnaires intéressés qui vous emboitent immédiatement le pas. Sans doute savent ils qu'ils pourront aussi bénéficier de vos largesses un jour ou l'autre. Tout en sachant que cet olibrius là se ferait bien le challenger de son président.

"Etre président de la République, être chef de l'Etat, c'est une responsabilité considérable. Je trouve tout à fait normal que le président de la République ait une rémunération comparable à ce qui est celle du chef du gouvernement et des chefs d'Etat des pays européens", a estimé J.F Copé. LCI.COM | 30.10.2007 | 21:47 |

En conclusion, monsieur Sarkozy, nous aurions souhaité en tant que citoyen instruit et éclairé, que vos décisions concernant votre traitement ne soit appliqué qu'au terme de votre mandat, afin de récompenser un travail et des efforts, comme vous le dites si bien.
La morale qui vous est si chère, nous déplorons tout de même qu'elle soit assassinée à la vue de vos concitoyens quand il s'agit de définir la dimension de votre trésor personnel.
Sachez tout de même qu'aujourd'hui, dans le pays que vous dirigez, environ 7 millions des citoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté.
La moindre des choses serait de s'augmenter après et pour avoir réduit leur nombre. Ne serait ce pas digne d'un véritable homme politique ? N'est ce pas la mission première de la politique ? Permettre au gens d'être heureux!
Mais de ceci comme de la décence vous n'en avez rien à cirer, sauf bien évidemment si cela se traduit par une réduction de votre cote de popularité.
Enfin, notre légitime élu semble plus apte à faire valoir pour lui ce qu'il promet aux autres français.
A bon entendeur salut!


"Il ne sera jamais que le tyran pygmée d'un grand peuple"
Victor Hugo, Napoléon le petit